Lors d’une opération menée à l’aube du 17 avril, les forces ukrainiennes ont attaqué l’aérodrome militaire de Dzhankoi, en Crimée occupée par la Russie, causant de graves dommages aux systèmes de défense aérienne sur place. L’attaque, qui aurait utilisé des missiles ATACMS américains, a entraîné la destruction de plusieurs lanceurs du système S-400 et d’équipements radar.
L’attaque a débuté à 3h30, heure de Kiev, et a provoqué des explosions intenses illuminant le ciel, comme le montrent les images satellite capturées par VIIRS/Suomi NPP, témoignant de l’ampleur de la destruction.
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Dzhankoi est crucial pour les opérations militaires russes dans la région, abritant une vaste flotte d’avions de combat et des infrastructures connexes. En réponse à l’attaque, les autorités russes ont intensifié les mesures de sécurité, notamment la fermeture des routes et le renforcement de la surveillance aérienne, dans le but de protéger le personnel et les équipements restants.
Les images émergentes du site montrent les débris carbonisés des systèmes de défense aérienne qui protégeaient autrefois l’aérodrome. La perte de ces systèmes critiques représente un coup significatif pour la présence militaire russe en Crimée et souligne l’efficacité des forces ukrainiennes à neutraliser des menaces importantes.
Système S-400 Triumf
Le système S-400 Triumf, également connu sous le nom de code OTAN SA-21 Growler, est un système de défense aérienne à longue portée développé par la Russie. Considéré comme l’un des systèmes de missiles antiaériens les plus avancés en service, il est conçu pour engager une large gamme de cibles aériennes dans des conditions de guerre électronique intense et dans un environnement saturé par des attaques.
Le S-400 est capable de frapper des avions, des drones et des missiles balistiques et de croisière à des distances allant jusqu’à 400 kilomètres et à une altitude allant jusqu’à 30 kilomètres. Une de ses caractéristiques distinctives est sa capacité à suivre et à engager jusqu’à 36 cibles simultanément avec jusqu’à 72 missiles, grâce à une combinaison de radars de différentes bandes offrant une haute capacité de détection et de précision.
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